Connectez-vous avec nous

Politique

CARTES. Portugal, Pays-Bas, Italie… Visualisez l’évolution des partis d’extrême droite en Europe lors des élections législatives depuis 2010

Evolution des résultats de l'extrême droite aux élections législatives dans les pays européens depuis 2010

Alors que le Portugal vient d’élire son nouveau parlement, le parti d’extrême droite Chega a remporté 18 % des suffrages, un record. Ce résultat reflète l’évolution de l’extrême droite à travers l’Europe, à seulement trois mois des élections européennes.

L’extrême droite n’a jamais connu une montée en puissance au Portugal ces dernières années. Le parti « Chega » (« Assez » en portugais) y a fait une percée historique dimanche 10 mars, lorsque des résultats partiels ont montré qu’il a remporté 18 % des voix aux élections législatives. En troisième position derrière la gauche et le centre-droit, le parti d’extrême droite redessine les contours du jeu politique au Portugal et en Europe.

Alors que les citoyens de l’Union européenne se rendront aux urnes dans trois mois, entre le 6 et le 9 juin, pour élire leurs représentants, le RN (Rassemblement national) et ses alliés européens partent à la conquête des institutions européennes, pour mieux les affaiblir. . Un appétit renforcé par leur percée dans presque tous les pays de l’UE. Ces dernières années, l’Italie, la Hongrie, la Slovaquie et les Pays-Bas ont rejoint la liste des pays où l’extrême droite est sortie victorieuse des élections locales.

Discours xénophobe et autoritarisme

Quelle est l’ampleur du phénomène dans les pays européens ? Pour vérifier cela, depuis 2019, des chercheurs en sciences politiques ont identifié les partis assimilés à l’idéologie d’extrême droite, lançant ainsi le projet La PopuListe* . Une base de données de référence qui comprend l’analyse de 31 pays, dont les 27 de l’UE.

Qu’entendent exactement ces chercheurs par « partis d’extrême droite » ? Ils considèrent les formations qui défendent une idéologie nativiste, c’est-à-dire la création d’une hiérarchie entre les individus selon le prétendu degré d’appartenance au groupe ethnoculturel majoritaire et l’ancienneté sur le territoire. Ces partis mènent donc un discours xénophobe dans lequel… « Les non-autochtones constitueraient une menace pour l’homogénéité de l’État-nation. » expliquer les auteurs de La PopuListe. Autre critère caractéristique : l’autoritarisme. L’extrême droite promeut « Une vision d’une société dans laquelle l’ordre prévaut et les attaques contre l’autorité doivent être strictement réprimées »soulignent les chercheurs.

Si l’on prend en compte ces critères, Il y avait des formations dans presque tous les pays européensle plus à droite dans leur parlement en 2023. Dans neuf d’entre eux, ils ont voire plus de 20 %. Au classement des pays de l’UE où l’extrême droite obtient le plus de voix, la France occupe la 8e place. En 2022, les partis Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan ont obtenu ensemble 24 % des voix. Soit 10 points de plus qu’en 2017.

Seuls deux pays s’écartent de ce constat : Malte et l’Irlande, où, selon la nomenclature établie par les chercheurs, aucun parti d’extrême droite n’existe. n’était pas en course pour les élections générales.

Une montée en puissance accélérée depuis 2010

L’extrême droite a beaucoup évolué au cours de la décennie 2010, même si elle vient d’histoires très différentes. Les chercheurs préfèrent également cela « extrême droite » est le terme « droite radicale populiste ». « Cela permet de rassembler la droite populiste qui joue le jeu parlementaire et de la différencier des petits groupes d’extrême droite. »explique Nonna Mayer, politologue au Centre d’études européennes de Sciences Po.

« Le Il s’agit notamment de partis comme le RN, qui a une tradition d’extrême droite et compte parmi ses fondateurs d’anciens Waffen SS, des collaborateurs, des nostalgiques de Vichy, des partisans de l’Algérie française, d’anciens poujadistes et des partis de droite parlementaire comme le parti pour la liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas du parti libéral VVD, qui reprend la ligne islamophobe du parti de Pim Fortuyn », complète le chercheur.

Si ces partis ont connu leurs premiers succès électoraux dans les années 1990, plusieurs facteurs expliquent cette percée. « C’est une réponse à la mondialisation économique et à la crise de la représentation politique, à la méfiance à l’égard des partis politiques traditionnels perçus comme impuissants. »explique Nonna Mayer.

Au cours de la décennie 2010, des facteurs économiques sont apparus : « la récession de 2008, la crise des réfugiés de 2015 ou les attentats terroristes islamistes », énumère le spécialiste.

Plus de votes et plus de partis

Des partis d’extrême droite longtemps marginalisés, comme le Rassemblement National (RN) en France, se sont imposés dans le paysage politique. Le parti des Démocrates suédois, fondé en 1988, est resté en dessous de 2 % aux élections législatives jusqu’en 2006. En 2022, elle arrive en deuxième position avec 20,5 % des voix.

Parmi les autres forces politiques qui ont grossi les rangs de l’extrême droite figurent les partis de droite, qui ont pourtant une tradition parlementaire et ont adopté le discours de l’extrême droite ces dernières années. Les auteurs de La PopuListe Je crois donc que le parti Nouvelle Slovénie, qui existe depuis 2000, a opéré un tel changement en 2015. Un phénomène sur lequel insiste Nonna Mayer : « Il faut distinguer un parti issu de la droite parlementaire qui se radicalise d’un parti issu d’une longue tradition de droite comme le Front national et qui cherche à nous le faire oublier. »

Les partis concernés ont non seulement progressé lors des élections, mais ils se sont également multipliés. Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté a été le seul mouvement nativiste et autoritaire lors des élections générales de 2007. En 2023, par rapport à 2006, il a non seulement remporté 28 des 150 sièges à pourvoir, mais deux autres formations politiques s’identifiant à l’extrême droite ont également émergé (Forum pour la démocratie et la réponse juste, 2021). « Ils réussissent d’autant mieux aux élections que l’abstention parmi leurs adversaires, notamment à gauche, est élevée. »analyser Nonna Mayer.

Droite radicale et populiste très hétérogène

Toutefois, cette montée en puissance mondiale cache des différences significatives. « Si ces radicaux de droite partagent leur autoritarisme et leur nationalisme, ils portent des valeurs économiques et culturelles différentes. » souligne le politologue.

Elle donne l’exemple de la Hongrie et de la Pologne : « Là, la droite radicale et populiste est moralement sur une ligne très conservatrice, qui n’est pas celle de Marine Le Pen, mais s’apparenterait plutôt à celle de Marion Maréchal. Et ils sont plus libéraux en termes économiques.»

Même au Parlement européen, l’extrême droite se déchire. Ils ne font pas partie d’une entité commune, mais sont répartis entre le Groupe Identité et Démocratie (ID) et le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (CRE). Leur méfiance commune à l’égard de l’Europe ne les conduit pas à outrepasser leurs intérêts nationaux. « Ils sont sur la même ligne nationaliste, avec le même slogan : les Français d’abord, les Italiens d’abord, notre pays d’abord. Mais ils sont trop divisés pour former une force qui bloque les institutions européennes.»assure Nonna Mayer.


*Méthodologie

Franceinfo s’est appuyée sur les travaux de La PopuListe, a été réalisée par huit politologues de diverses universités européennes depuis 2019. Ils répertorient les partis d’extrême droite (« le plus à droite ») en Europe dans une base de données vérifiée et corrigée par une centaine d’experts. Elle comprend l’analyse de la vie politique de 31 pays, dont les 27 de l’UE, auxquels s’ajoutent la Suisse, le Royaume-Uni, la Norvège et l’Islande. Cet annuaire régulièrement mis à jour se limite aux formations politiques actives entre 1989 et fin 2022.

Détermination du nombre total de voix des partis d’extrême droite aux élections législatives de chaque pays depuis 2010, les résultats de chaque formation classés par les auteurs d’extrême droite La PopuListe ont été ajoutés par franceinfo.fr. Par exemple, en France en 2022, 18,7 % des suffrages étaient pour le RN (Rallye Nationale), 4,2 % pour Reconquête et 1,1 % pour Debout la France. L’extrême droite a obtenu 24% des voix. Pour ce calcul, seuls les partis ayant dépassé le seuil de 1 pour cent au moins une fois entre 2010 et 2023 ou ayant remporté au moins un siège au Parlement ont été examinés.

Sept fêtes sont toujours pris en compte La PopuListe Comment « Cas limite ». Les auteurs de l’étude ne peuvent donc pas décider s’ils appartiennent ou non à l’extrême droite. Il s’agit de la Nouvelle Alliance flamande (Belgique), du Parti des Finlandais, de Bulgarie sans censure et solidarité (Chypre), du Mouvement paysans-citoyens (Pays-Bas), de l’Union démocratique croate et du Parti progressiste (Norvège). Franceinfo n’a donc pas comptabilisé ces formations.

Même si les partis d’extrême droite se sont alliés aux partis traditionnels, ils n’ont pas non plus été comptabilisés par franceinfo. Malgré les valeurs élevées de l’extrême droite dans certains pays, il s’agit donc d’une représentation minime.

Franceinfo a en revanche tranché dans un cas : le parti Spartiates (Grèce). Jusqu’en 2022, il n’avait jamais dépassé 2 %. Toutefois, cette période la plus récente n’est pas couverte par l’enquête La PopuListe. Ainsi, même si les chercheurs La PopuListe connaissaient son existence, elle a donc été jugée trop insignifiante pour faire l’objet d’une enquête et déterminer si elle appartenait ou non à l’extrême droite..

Or, pour 2023, franceinfo.fr estime répondre aux critères d’extrême droite définis dans cette étude. Ce mouvement est proche du parti néo-nazi Aube dorée, condamné en 2020 et considéré comme une organisation criminelle par la justice grecque. Dans sa déclaration fondatriceSpartans annonce également qu’il « La priorité, c’est la Grèce et les Grecs » et qu’il est contre « Toute tentative de changement [son] identité culturelle et tentative d’islamisation ».

Politique

Grève des fonctionnaires : trois questions sur la rémunération des fonctionnaires

Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Près de 6 millions de travailleurs du secteur public devraient faire grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.

Publié


Mettre à jour


Temps de lecture : 3 minutes

Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Le secteur public est en grève mardi 19 mars. Environ 5,7 millions d’agents de tous secteurs sont appelés à se mobiliser par les huit syndicats et réclament des augmentations générales de salaires. Les organisations regrettent l’absence de réponse du gouvernement. Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales après que des taux de 3,5 % et 1,5 % aient été convenus en 2022 et 2023.

Le matin, des rassemblements sont prévus devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, par exemple à Nantes, Besançon ou Cambrai. Malgré la rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à une proportion de grévistes moindre que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15 à 30 % de grévistes selon les secteurs).

1 Où sont les salaires des fonctionnaires ?

Selon les derniers chiffres de l’Insee, un fonctionnaire de la fonction publique perçoit en moyenne 2 431 euros net par mois, tous statuts confondus. Cependant, les salaires varient en fonction de plusieurs critères. Les fonctionnaires permanents gagnent environ 2 500 euros net par mois, tandis que les intérimaires gagnent par exemple un peu moins de 2 000 euros.

La rémunération des fonctionnaires eux-mêmes dépend des catégories. La catégorie A est la mieux payée, suivie des catégories B et C. Enfin, les salaires dépendent du lieu où travaille l’agent : la fonction publique de l’État est celle qui rémunère le mieux, avec un peu plus de 2 600 euros par mois, suivie par la fonction publique hospitalière. , à un peu moins de 2 600 euros. Les agents communautaires gagnent 2 000 euros net par mois.

Le service public territorial est aussi celui qui s’est le moins développé ces dernières années, faute de mesures spécifiques comme le Ségur de la santé.

2 Les salaires du secteur public ont-ils augmenté depuis 2021 ?

Pour tous les agents, il y a eu deux augmentations générales de 3,5% en 2022 et de 1,5% en 2023. Le ministère indique que les augmentations générales pour 2024 décidées l’année dernière s’élèveront à 6 milliards d’euros.

Mais compte tenu de l’inflation, ces augmentations ne suffisent pas aux syndicats. Ils demandent une nouvelle amélioration du point d’indice utilisé pour calculer les salaires des fonctionnaires et que les points soient répartis entre tous les fonctionnaires.

Les syndicats s’inquiètent également des économies de 10 milliards d’euros annoncées par Bruno Le Maire, dont 800 millions iront aux seuls services publics. Ils soulignent qu’il existe un risque que les départs à la retraite ne soient pas remplacés et qu’environ 70 000 postes dans le secteur public ne soient pas pourvus.

3 Y a-t-il une bataille de chiffres entre le ministère et les organisations syndicales ?

Le ministère veille à maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2022, grâce à 13,8 milliards d’euros dépensés en augmentations générales, mesures de salaires les plus bas ou primes spéciales.

Mais les syndicats rejettent ce diagnostic : « Tout cela se résume à une augmentation de la masse salariale, puis on divise par le nombre d’agents et on nous dit : ‘Tu vois, tu as gagné en pouvoir d’achat’. » décrypté Mylène Jacquot est secrétaire générale de la Fonction publique CFDT. Cependant, une augmentation de salaire, traduite pour les agents au niveau des femmes et des hommes, ne signifie pas nécessairement une augmentation de salaire pour les deux. De leur côté, les syndicats rappellent les chiffres de l’Insee, selon lesquels les salaires des salariés du privé ont augmenté deux fois plus vite que ceux des fonctionnaires entre 2011 et 2021.

Continuer à lire

Politique

Logement social : La bataille politique autour de la révision de la loi SRU couve déjà

2,6 millions de ménages sont actuellement en attente d'un logement social en France.

Un projet de loi qui intégrerait le logement intermédiaire dans les quotas de logements sociaux de la loi SRU sera examiné par les parlementaires en juin. De quoi raviver d’anciennes divisions politiques.

Continuer à lire

Politique

Mort de Wanys : Après l’attentat du commissariat de La Courneuve, la classe politique oscille entre condamnation et inquiétude

Mort de Wanys : Après l’attentat du commissariat de La Courneuve, la classe politique oscille entre condamnation et inquiétude

Continuer à lire
tamil old sex video pakistanixxxmovie.com india xxxx
g telugu desiindianporn.net nisha sexy video
i porntv.net wapus.info paoli dam xvideos
sexyoutube tubeband.mobi kavya madhavan sex video
unbreaker download adulthentai.net henyai box
سكس علي السلم porncomicsfantasy.com نيك اطالي
porn hub.net tubeshere.mobi www dasi xxx video com
xnxx village videos indiansextube.org www kannada sex movies com
walugi hentai gifshentai.com mizuryuu-kei land
shadishuda sex kinkygonzo.info xxtamilvideo
hd sex video download.com prime-porn.com xxx marathi videos
夢野あいか javpussy.net 真野夏樹
نيك مؤلم iwanktv.pro موقع سكس احترافى
uncle xvideos stripvidz.net sexy telugu videos com
xxx indian freexxxporn.me draft sex hd