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Politique

L’engouement des lycéens pour la géopolitique, un « net avantage » de la réforme de l’Abitur

L'appétence pour la spécialité « histoire, géographie, géopolitique, sciences politiques » au lycée a « décuplé » la demande dans les licences de sciences politiques.

Il y a cinq ans, des matières spéciales pour les élèves de première année ont été introduites dans les écoles supérieures. Parmi les offres destinées aux lycéens, la matière « Histoire, Géographie, Géopolitique, Science Politique » s’est rapidement imposée comme l’une des plus appréciées.

« C’est une matière bien ancrée et stabilisée, abordée par environ 28 % des bacheliers depuis 2020 », estime Edouard Geffray, numéro deux du ministère de l’Éducation nationale, qui y voit « un net bénéfice du supérieur ». réforme de l’éducation.» C’est la deuxième matière la plus fréquemment choisie par les filles après «les sciences économiques et sociales».

Pour expliquer cet appétit, à l’heure où les élèves de seconde s’apprêtent à confirmer leur choix de matière pour la prochaine rentrée scolaire, Christine Guimonnet, secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie, décrit une matière « pluridisciplinaire », « très riche ».  » et « conçu en fonction de l’actualité ». Le programme permet aussi « de poser des bases très générales qui peuvent manquer à certains élèves et de bien expliquer la laïcité », souligne l’enseignant.

Des parcours « débordés »

« Nous appuyons sur tous les boutons qui chatouillent la société. Cela nous permet de décrire les problèmes avec les bons mots et de mieux comprendre les concepts », dit-elle. L’examen du Abitur, « assez exigeant » avec rédaction et analyse critique d’un document, ne rebute évidemment pas les lycéens.

Le succès de cette spécialité a des implications pour l’enseignement supérieur. Les nouveaux bacheliers arrivent « beaucoup mieux formés et équipés », estime Christophe Capuano, professeur des universités d’histoire contemporaine à l’université Grenoble Alpes.

Nous appuyons sur tous les boutons qui chatouillent la société et qui nous permettent de mettre de bons mots sur les problèmes.

Christine Guimonnet, secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie

« Depuis l’introduction de la matière au lycée, nous nous sommes adaptés, poursuit-il, en mettant en place des cours comme ceux d’histoire contemporaine pour démontrer comment une approche historique peut utiliser les outils des sciences politiques pour répondre aux questions contemporaines. »

Mais la conséquence de ce fort appétit, né au lycée, c’est aussi « les cursus de sciences politiques dans les universités qui sont débordés par le nombre de candidatures et, de fait, la première année d’études devient sélective », constate Christophe Capuano. Avec cette spécialisation, « la demande pour les cours de sciences politiques a décuplé », qui figurent désormais « parmi les cours les plus demandés ». »

« Un mot magique »

L’enseignement supérieur tente de s’adapter. Cet enthousiasme parmi les étudiants n’a pas échappé à certaines institutions privées lucratives et aux grandes écoles de gestion. Comme Skema, qui a fondé une Faculté de géopolitique en 2022 et ouvert un Master 2 à Sorbonne Université. Actuellement, la Faculté de géopolitique se limite à des cours sur des sujets du monde d’aujourd’hui dans le cadre des différents programmes de formation de l’école de commerce. Mais « nous réfléchissons à introduire une formation post-bac qui conjugue géopolitique, affaires internationales, commerce international et sciences politiques », confie Christophe Germain, vice-doyen de Skema.

L’Institut catholique de Paris (ICP) a également accepté la demande des lycéens. Il s’apprête à ouvrir en septembre prochain une licence « Sciences politiques, géopolitiques, sciences humaines » qui débouchera sur un master et la création d’un institut d’études politiques en collaboration avec les lycées parisiens Stanislas et Saint-Jean- de-Passy.

« Nous avons des étudiants qui s’intéressent de plus en plus à l’histoire, à la géographie, à la géopolitique et aux sciences politiques et qui n’ont pas forcément envie d’aller en école de commerce », a expliqué Géraldine Espéret, préfète des classes préparatoires commerciales et littéraires à Stanislas, lors des journées portes ouvertes à l’école de commerce. fin janvier. « L’offre universitaire n’est pas suffisante par rapport à l’intérêt réel des lycéens qui ont choisi la matière », reconnaît Pauline Piettre, directrice des affaires académiques à l’ICP. A La Catho, comme ailleurs, on explique que la science politique est devenue un « mot magique » car elle attire les étudiants.

« La réforme du lycée nous oblige à déménager, et c’est une très bonne chose », estime Pauline Piettre. D’autant que les étudiants en première année d’études sont plus exigeants qu’avant. »

L’Institut catholique de Paris ouvre ses portes

L’Institut catholique de Paris (ICP) ouvrira en septembre prochain son programme de licence « Sciences politiques, géopolitiques, sciences humaines » avec une première cohorte de 40 étudiants, puis une seconde en 2025 et enfin un master.

« L’objectif n’est pas de concurrencer Sciences Po Paris », assure la directrice des affaires académiques de l’ICP, Pauline Piettre. L’initiative est-elle née de la colère de Frédéric Gautier, directeur de Stanislas, qui protestait contre l’effondrement du nombre d’étudiants admis à Sciences Po dans son établissement en 2021 ? « Concernant Sciences Po Paris, nous ne voulons pas provoquer de désaccords et ne voulons pas transformer les sciences en catholicisme, mais plutôt nous ouvrir largement aux étudiants », assure Pauline Piettre, mais ajoute que « les étudiants des lycées catholiques du L’Ile-de-France fait ça. » ne sont plus aussi largement acceptées à Sciences Po Paris.

Les étudiants de ce nouveau programme d’études obtiendront un baccalauréat et un permis (histoire ou philosophie) de l’ICP, avec un cursus de premier cycle et des cours préparatoires. Comme à Sciences Po Paris, le prix dépend des revenus des familles.

Politique

Grève des fonctionnaires : trois questions sur la rémunération des fonctionnaires

Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Près de 6 millions de travailleurs du secteur public devraient faire grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.

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Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Le secteur public est en grève mardi 19 mars. Environ 5,7 millions d’agents de tous secteurs sont appelés à se mobiliser par les huit syndicats et réclament des augmentations générales de salaires. Les organisations regrettent l’absence de réponse du gouvernement. Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales après que des taux de 3,5 % et 1,5 % aient été convenus en 2022 et 2023.

Le matin, des rassemblements sont prévus devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, par exemple à Nantes, Besançon ou Cambrai. Malgré la rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à une proportion de grévistes moindre que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15 à 30 % de grévistes selon les secteurs).

1 Où sont les salaires des fonctionnaires ?

Selon les derniers chiffres de l’Insee, un fonctionnaire de la fonction publique perçoit en moyenne 2 431 euros net par mois, tous statuts confondus. Cependant, les salaires varient en fonction de plusieurs critères. Les fonctionnaires permanents gagnent environ 2 500 euros net par mois, tandis que les intérimaires gagnent par exemple un peu moins de 2 000 euros.

La rémunération des fonctionnaires eux-mêmes dépend des catégories. La catégorie A est la mieux payée, suivie des catégories B et C. Enfin, les salaires dépendent du lieu où travaille l’agent : la fonction publique de l’État est celle qui rémunère le mieux, avec un peu plus de 2 600 euros par mois, suivie par la fonction publique hospitalière. , à un peu moins de 2 600 euros. Les agents communautaires gagnent 2 000 euros net par mois.

Le service public territorial est aussi celui qui s’est le moins développé ces dernières années, faute de mesures spécifiques comme le Ségur de la santé.

2 Les salaires du secteur public ont-ils augmenté depuis 2021 ?

Pour tous les agents, il y a eu deux augmentations générales de 3,5% en 2022 et de 1,5% en 2023. Le ministère indique que les augmentations générales pour 2024 décidées l’année dernière s’élèveront à 6 milliards d’euros.

Mais compte tenu de l’inflation, ces augmentations ne suffisent pas aux syndicats. Ils demandent une nouvelle amélioration du point d’indice utilisé pour calculer les salaires des fonctionnaires et que les points soient répartis entre tous les fonctionnaires.

Les syndicats s’inquiètent également des économies de 10 milliards d’euros annoncées par Bruno Le Maire, dont 800 millions iront aux seuls services publics. Ils soulignent qu’il existe un risque que les départs à la retraite ne soient pas remplacés et qu’environ 70 000 postes dans le secteur public ne soient pas pourvus.

3 Y a-t-il une bataille de chiffres entre le ministère et les organisations syndicales ?

Le ministère veille à maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2022, grâce à 13,8 milliards d’euros dépensés en augmentations générales, mesures de salaires les plus bas ou primes spéciales.

Mais les syndicats rejettent ce diagnostic : « Tout cela se résume à une augmentation de la masse salariale, puis on divise par le nombre d’agents et on nous dit : ‘Tu vois, tu as gagné en pouvoir d’achat’. » décrypté Mylène Jacquot est secrétaire générale de la Fonction publique CFDT. Cependant, une augmentation de salaire, traduite pour les agents au niveau des femmes et des hommes, ne signifie pas nécessairement une augmentation de salaire pour les deux. De leur côté, les syndicats rappellent les chiffres de l’Insee, selon lesquels les salaires des salariés du privé ont augmenté deux fois plus vite que ceux des fonctionnaires entre 2011 et 2021.

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