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Politique

Élections européennes 2024 : pourquoi les écologistes qui obtiennent de mauvais résultats dans les sondages font face à des vents contraires

Les Verts européens pourraient perdre une vingtaine de sièges au Parlement lors des élections de juin. Ce qui est en cause, c’est la situation économique européenne et les attaques de l’extrême droite et d’une partie de la droite. Les acteurs veulent croire que la campagne électorale sera « difficile » mais pas impossible.

La vague verte est-elle en train de refluer ? A trois Au mois des élections européennes, les écologistes, en retard dans les sondages, sont inquiets. Les partis verts de l’Union européenne (UE) ont réalisé une percée en 2019 en remportant 72 des 705 sièges de l’hémicycle pour la législature 2019-2024. Mais ils pourraient en perdre 20 lors des élections européennes, prévues du 6 au 9 juinL’Europe choisit à partir du 5 février. Un tel déclin « mettrait en danger la politique climatique de l’UE », s’alarme Terry Reintke, eurodéputé allemand et coprésident des Verts européens pour les élections. Les partis d’extrême droite connaissent une forte croissance.

En cinq ans, le vent s’est inversé et les écologistes ne le maîtrisent plus. En France, la liste écologiste menée par Marie Toussaint oscille entre 8% et 9,5% selon les électionsLes trois dernières enquêtes ont été réalisées en février Grand (PDF), Ifop (PDF) et VousGov. Nous sommes bien loin des 13,47% atteints par Yannick Jadot en 2019. En Allemagne également, les Verts, en tant que membres de la coalition gouvernementale, disposent d’environ 13%, contre un résultat de 21% aux dernières élections européennes. Des chiffres qui inquiètent les parlementaires soucieux de l’environnement alors que les élus allemands et français détiennent ensemble 37 sièges. « Nous savions que la campagne électorale serait difficile car nous constations une montée des tendances réactionnaires à travers l’Europe. »commente la cheffe des députés écologistes français, Cyrielle Chatelain.

« La fin du mois surpasse la fin du monde »

Au-delà des difficultés auxquelles sont confrontés les partis au niveau national – concurrence entre listes de gauche en France, impopularité des gouvernements allemand, belge ou autrichien – les écologistes doivent s’habituer à une nouvelle donne politique. « L’année 2019, c’est un peu l’apogée du mouvement climatique, notamment avec les marches organisées à travers l’Europe », souligne Simon Persico, professeur à Sciences Po Grenoble et au laboratoire Pacte. Depuis, la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine et l’inflation sont au rendez-vous. « Nous sommes dans une dynamique politique très différente, avec une poussée de l’extrême droite et un contexte social et économique très compliqué »ajoute le chercheur.

Épuisés par la hausse des prix, les Européens semblent moins disposés à faire des sacrifices pour la planète. Dans une Eurobaromètre Dans l’étude publiée en décembre 2023, seulement 16 % des personnes interrogées citent le changement climatique comme l’une de leurs principales préoccupations, loin derrière l’immigration (28 %) et le niveau de vie (20 %). « Nous sommes dans un moment où la fin du mois est plus importante que la fin du monde. »se plaint l’écologiste belge Philippe Lamberts.

« Nous sommes confrontés à une société épuisée, déprimée et abandonnée, où les efforts de prédication sont difficiles à entendre face au réchauffement climatique. »

Philippe Lamberts, écologiste belge au Parlement européen

sur franceinfo

Mais la question économique n’explique pas tout. En cinq ans, la lutte contre le réchauffement climatique est devenue un thème central des actions de l’Union européenne avec la mise en place du Green Deal. L’initiative de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen vise à rendre le Vieux Continent neutre en carbone d’ici 2050 et a nécessité l’adoption de nombreux textes juridiques. Cela signifie que les questions climatiques ne sont plus l’unique préoccupation des écologistes, mais aussi de la gauche et de la droite européennes. Les partis traditionnels ont ainsi contribué à l’adoption de l’interdiction de vente de voitures neuves à moteur thermique prévue pour 2035 ou de la loi pour restaurer la nature.

Les Verts sont considérés comme des « salauds qui veulent nous punir »

Cette relative unanimité aurait pu plaire aux écologistes, mais elle s’est accompagnée d’un autre phénomène. En cinq ans, les partis européens d’extrême droite ont fait des questions climatiques une cible privilégiée. Pour les écologistes, c’est ça « une réaction contre la politique climatique » Philippe Lamberts analyse la manière dont elles sont mises en œuvre par l’UE. Sous la pression de l’extrême droite, la droite européenne a détruit une relative harmonie sur les questions environnementales, notamment en rejetant un plan de réduction des pesticides. Les élus d’extrême droite ne sont plus les seuls à dénoncer une « Ecologie pénale », « Une expression qui a été utilisée régulièrement jusqu’au sommet de l’État français », rappelle Le Figaro.

A la surprise des plus touchés, la responsabilité des élus verts est pointée un peu partout en Europe dans la crise des agriculteurs. « Ce que nous payons aujourd’hui, c’est l’écologie punitive des écologistes fous de Bruxelles »Attaqué sur Franceinfo fin janvier Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle. « Ce n’est pas nous qui élaborons la politique agricole actuelle !s’est exclamé le député européen David Cormand dans un article dans Lunes. «Le terme « écologie punitive » et les attaques contre le concept de sobriété prônées par les écologistes sont des arguments politiques puissants, des armes idéologiques efficaces qui consistent à dire que les Verts sont des pisseurs de sang-froid qui veulent nous punir.»explique Daniel Boy, chercheur émérite au Centre de recherche en politiques de Sciences Po (Cevipof).

Peu importe que les députés verts n’aient pas soutenu Ursula von der Leyen lors de son élection à la tête de la Commission européenne en 2019. Les écologistes voient leurs thèmes favoris proposés par l’UE et en votant pour les mesures du Green Deal, ils sont obligés de défendre une politique environnementale qui n’est pas entièrement la leur. « Il est certain qu’il manque un pilier social au Green Deal, mais en même temps, nous ne pouvons pas nous soustraire à nos responsabilités car nous devons continuer à les mettre en œuvre. »estime Terry Reintke. Avec une perte d’une vingtaine de sièges, le Parti Vert perdrait son influence au Parlement européen. Un député européen allemand s’inquiète de la future salle plénière «Beaucoup plus à droite et plus eurosceptique» où la majorité « S’appuierait sur l’extrême droite ». La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, n’aurait pas exclu de travailler avec la droite nationaliste. Politique.

Transformez l’attaque en avantage et « créez une vague »

Face à ces vents contraires, les écologistes estiment que Cela pourrait bien mettre en péril les ambitions climatiques de l’UE. « D’une certaine manière, ces oppositions repolitisent la question climatique »analyse Christophe Lamberts, pour qui l’absence de consensus obligera chacun à exprimer clairement ses positions. « Le fossé entre la gauche et la droite sur ces questions s’est largement creusé ces dernières années. »» a confirmé Daniel Boy. « Les revers écologiques peuvent choquer toute une série de citoyens qui soutiennent, par exemple, une réduction des pesticides. analyse Simon Persico.

Les écologistes européens estiment également que la crise du monde agricole peut être une opportunité. « Les agriculteurs protestent contre des décennies de politique agricole conservatrice (…) Nous devons leur montrer qu’ils choisissent le mauvais ennemi avec le Green Deal »a expliqué Leonore Gewessler, ministre autrichienne de l’Environnement Politique. Le constat est partagé par les Verts français. « Nous sommes particulièrement crédibles ; nous sommes contre les accords de libre-échange depuis trente ans et souhaitons les réformer. » Politique agricole commune », explique Cyrielle Chatelain. EELV a donc lancé une tournée agricole et plusieurs de ses élus, dont Marie Toussaint, se rendront au salon de l’agriculture à Paris vendredi 1er mars.

Choisir la « crédibilité » suffira-t-il ?

Les écologistes veulent avant tout exploiter leur différence avec l’extrême droite, quitte à devenir une cible. « En mettant nos problématiques au centre du jeu, l’extrême droite nous aide à développer notre discours. »Philippe Lamberts veut le croire. « Le projet écologiste, c’est l’idée de l’interdépendance, que nous avons besoin les uns des autres, au niveau personnel et international, alors que le projet d’extrême droite, c’est le contraire, le repli et le rejet. » complète Cyrielle Chatelain.

Reste à convaincre les électeurs, notamment ceux de gauche, que le bulletin écologiste est le meilleur à mettre dans les urnes. En France, les Verts misent sur le sérieux et la continuité, avec en tête de liste l’eurodéputée sortante Marie Toussaint, travailleuse mais peu connue. « Je pense que nous sommes crédibles lorsque nous sommes en harmonie avec nous-mêmes et avec le projet que nous portons. »résume Cyrielle Chatelain.

Plus « Il ne suffira pas d’être le plus crédible car nous ne sommes pas encore au niveau que nous devrions être. »prévient Philippe Lamberts, qui appelle ses collègues à faire de même « Aborder la question de la transformation du modèle économique pendant la campagne électorale » et travailler dessus «l’attractivité de l’équipe verte». Au vu des discours de l’extrême droite, Terry Reintke veut poursuivre sa campagne électorale « Sécurité ». « Si nous voulons vivre dans un monde sûr, les pays européens doivent collaborer davantage, pas moins. », argumente-t-elle. Il ne reste que trois mois pour convaincre les électeurs. Et mettre fin à la légende selon laquelle les écologistes réussissent systématiquement en 9 ans et contre-performent en 4 ans.

Politique

Grève des fonctionnaires : trois questions sur la rémunération des fonctionnaires

Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Près de 6 millions de travailleurs du secteur public devraient faire grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.

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Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Le secteur public est en grève mardi 19 mars. Environ 5,7 millions d’agents de tous secteurs sont appelés à se mobiliser par les huit syndicats et réclament des augmentations générales de salaires. Les organisations regrettent l’absence de réponse du gouvernement. Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales après que des taux de 3,5 % et 1,5 % aient été convenus en 2022 et 2023.

Le matin, des rassemblements sont prévus devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, par exemple à Nantes, Besançon ou Cambrai. Malgré la rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à une proportion de grévistes moindre que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15 à 30 % de grévistes selon les secteurs).

1 Où sont les salaires des fonctionnaires ?

Selon les derniers chiffres de l’Insee, un fonctionnaire de la fonction publique perçoit en moyenne 2 431 euros net par mois, tous statuts confondus. Cependant, les salaires varient en fonction de plusieurs critères. Les fonctionnaires permanents gagnent environ 2 500 euros net par mois, tandis que les intérimaires gagnent par exemple un peu moins de 2 000 euros.

La rémunération des fonctionnaires eux-mêmes dépend des catégories. La catégorie A est la mieux payée, suivie des catégories B et C. Enfin, les salaires dépendent du lieu où travaille l’agent : la fonction publique de l’État est celle qui rémunère le mieux, avec un peu plus de 2 600 euros par mois, suivie par la fonction publique hospitalière. , à un peu moins de 2 600 euros. Les agents communautaires gagnent 2 000 euros net par mois.

Le service public territorial est aussi celui qui s’est le moins développé ces dernières années, faute de mesures spécifiques comme le Ségur de la santé.

2 Les salaires du secteur public ont-ils augmenté depuis 2021 ?

Pour tous les agents, il y a eu deux augmentations générales de 3,5% en 2022 et de 1,5% en 2023. Le ministère indique que les augmentations générales pour 2024 décidées l’année dernière s’élèveront à 6 milliards d’euros.

Mais compte tenu de l’inflation, ces augmentations ne suffisent pas aux syndicats. Ils demandent une nouvelle amélioration du point d’indice utilisé pour calculer les salaires des fonctionnaires et que les points soient répartis entre tous les fonctionnaires.

Les syndicats s’inquiètent également des économies de 10 milliards d’euros annoncées par Bruno Le Maire, dont 800 millions iront aux seuls services publics. Ils soulignent qu’il existe un risque que les départs à la retraite ne soient pas remplacés et qu’environ 70 000 postes dans le secteur public ne soient pas pourvus.

3 Y a-t-il une bataille de chiffres entre le ministère et les organisations syndicales ?

Le ministère veille à maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2022, grâce à 13,8 milliards d’euros dépensés en augmentations générales, mesures de salaires les plus bas ou primes spéciales.

Mais les syndicats rejettent ce diagnostic : « Tout cela se résume à une augmentation de la masse salariale, puis on divise par le nombre d’agents et on nous dit : ‘Tu vois, tu as gagné en pouvoir d’achat’. » décrypté Mylène Jacquot est secrétaire générale de la Fonction publique CFDT. Cependant, une augmentation de salaire, traduite pour les agents au niveau des femmes et des hommes, ne signifie pas nécessairement une augmentation de salaire pour les deux. De leur côté, les syndicats rappellent les chiffres de l’Insee, selon lesquels les salaires des salariés du privé ont augmenté deux fois plus vite que ceux des fonctionnaires entre 2011 et 2021.

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