Politique
Gabriel Attal annonce le lancement d’une consultation publique sur la stratégie énergétique et climatique de la France
La consultation portera, d’une part, sur la feuille de route énergétique française, qui s’appuie sur l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables à l’horizon 2030 et 2035, et sur le plan de réduction des émissions de CO2.
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UN « très bon conseil » Un débat sur la stratégie énergétique et climatique de la France va être lancé sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), a annoncé Matignon vendredi 15 mars.
La consultation portera, d’une part, sur la feuille de route énergétique française, qui s’appuie sur l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables à l’horizon 2030 et 2035, et sur le plan de réduction des émissions de CO2. « La lettre de recommandation sera bientôt disponible »a expliqué Matignon, sans donner plus de précisions sur le calendrier ou l’organisation.
La facture énergétique reportée sine die
« Ce que nous attendons maintenant, c’est un soutien politique de la part du Premier ministre pour cette consultation et un engagement à le refléter dans les documents finaux. »a commenté Anne Bringault, responsable de la transition énergétique au Réseau Action Climat, auprès de l’actuinfo360.
La loi sur l’énergie, annoncée en Conseil des ministres début février, a finalement été supprimée de ses objectifs de production d’énergie et d’émissions de carbone en janvier, avant de disparaître à nouveau de la scène en raison des difficultés à former un gouvernement majoritaire au Parlement sur les questions énergétiques.
Pour expliquer ce glissement dans l’aspect programmatique de la loi, Bercy avait souligné la nécessité « Terminer les travaux de conseil sur notre stratégie énergétique et climatique » et de « Trouver un nouveau consensus ». Le projet de loi a pour l’instant été reporté à une date inconnue, mais il ne sera en tout cas pas à l’ordre du jour parlementaire avant l’été.
Politique
Grève des fonctionnaires : trois questions sur la rémunération des fonctionnaires
Près de 6 millions de travailleurs du secteur public devraient faire grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.
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Le secteur public est en grève mardi 19 mars. Environ 5,7 millions d’agents de tous secteurs sont appelés à se mobiliser par les huit syndicats et réclament des augmentations générales de salaires. Les organisations regrettent l’absence de réponse du gouvernement. Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales après que des taux de 3,5 % et 1,5 % aient été convenus en 2022 et 2023.
Le matin, des rassemblements sont prévus devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, par exemple à Nantes, Besançon ou Cambrai. Malgré la rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à une proportion de grévistes moindre que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15 à 30 % de grévistes selon les secteurs).
1 Où sont les salaires des fonctionnaires ?
Selon les derniers chiffres de l’Insee, un fonctionnaire de la fonction publique perçoit en moyenne 2 431 euros net par mois, tous statuts confondus. Cependant, les salaires varient en fonction de plusieurs critères. Les fonctionnaires permanents gagnent environ 2 500 euros net par mois, tandis que les intérimaires gagnent par exemple un peu moins de 2 000 euros.
La rémunération des fonctionnaires eux-mêmes dépend des catégories. La catégorie A est la mieux payée, suivie des catégories B et C. Enfin, les salaires dépendent du lieu où travaille l’agent : la fonction publique de l’État est celle qui rémunère le mieux, avec un peu plus de 2 600 euros par mois, suivie par la fonction publique hospitalière. , à un peu moins de 2 600 euros. Les agents communautaires gagnent 2 000 euros net par mois.
Le service public territorial est aussi celui qui s’est le moins développé ces dernières années, faute de mesures spécifiques comme le Ségur de la santé.
2 Les salaires du secteur public ont-ils augmenté depuis 2021 ?
Pour tous les agents, il y a eu deux augmentations générales de 3,5% en 2022 et de 1,5% en 2023. Le ministère indique que les augmentations générales pour 2024 décidées l’année dernière s’élèveront à 6 milliards d’euros.
Mais compte tenu de l’inflation, ces augmentations ne suffisent pas aux syndicats. Ils demandent une nouvelle amélioration du point d’indice utilisé pour calculer les salaires des fonctionnaires et que les points soient répartis entre tous les fonctionnaires.
Les syndicats s’inquiètent également des économies de 10 milliards d’euros annoncées par Bruno Le Maire, dont 800 millions iront aux seuls services publics. Ils soulignent qu’il existe un risque que les départs à la retraite ne soient pas remplacés et qu’environ 70 000 postes dans le secteur public ne soient pas pourvus.
3 Y a-t-il une bataille de chiffres entre le ministère et les organisations syndicales ?
Le ministère veille à maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2022, grâce à 13,8 milliards d’euros dépensés en augmentations générales, mesures de salaires les plus bas ou primes spéciales.
Mais les syndicats rejettent ce diagnostic : « Tout cela se résume à une augmentation de la masse salariale, puis on divise par le nombre d’agents et on nous dit : ‘Tu vois, tu as gagné en pouvoir d’achat’. » décrypté Mylène Jacquot est secrétaire générale de la Fonction publique CFDT. Cependant, une augmentation de salaire, traduite pour les agents au niveau des femmes et des hommes, ne signifie pas nécessairement une augmentation de salaire pour les deux. De leur côté, les syndicats rappellent les chiffres de l’Insee, selon lesquels les salaires des salariés du privé ont augmenté deux fois plus vite que ceux des fonctionnaires entre 2011 et 2021.
Politique
Logement social : La bataille politique autour de la révision de la loi SRU couve déjà
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