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Politique

Plan d’austérité : « Ce gouvernement continue de s’enliser dans une logique qui va à l’encontre des intérêts économiques du pays et dont nos concitoyens vont énormément souffrir », dénonce Éric Coquerel

Le député LFI Éric Coquerel jeudi 19 avril 2023. (FRANCEINFO/RADIO FRANCE)

S’exprimant mercredi sur Franceinfo, Eric Coquerel a appelé à une « politique d’austérité » du gouvernement qui « aura des conséquences pour tout le monde ».

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Le député LFI Éric Coquerel jeudi 19 avril 2023. (FRANCEINFO/RADIO FRANCE)

« Ce gouvernement reste coincé dans une logique qui va à l’encontre des intérêts économiques du pays et dont nos concitoyens vont énormément souffrir. », dénonce sur Franceinfo mercredi 6 mars Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Et ce alors que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre des Finances Thomas Cazenave défendaient devant l’Assemblée nationale leur plan d’austérité de 10 milliards d’euros en 2024. Ils ont également annoncé des réductions supplémentaires de 20 milliards d’euros en 2025.

Franceinfo : Qu’avez-vous appris de l’audition des deux ministres ?

Éric Coquerel : Ce gouvernement, en tout cas le ministre de l’Économie, continue de s’enliser dans une logique contraire aux intérêts économiques du pays et dont nos concitoyens souffriront énormément, puisque bon nombre des ministères concernés sont des ministères d’avenir. celles qui concernent la recherche, l’enseignement supérieur, l’éducation, les changements écologiques, mais aussi le logement, le sport, la culture, etc. Ce sont des services dont beaucoup de nos concitoyens sont privés. Actuellement, les enseignants de Seine-Saint-Denis appellent à un mouvement très fort pour plus de moyens : avec plus de 700 millions de personnes en moins dans l’enseignement, dont la moitié sont moins employées, la situation ne fera qu’empirer. Ce sera l’austérité, et d’un point de vue économique cela signifie que les dépenses publiques ne baissent pas lorsque l’activité économique baisse, car cela renforce l’aspect récessif de cette baisse d’activité. C’est bien connu dans le milieu des affaires et ce gouvernement fera exactement le contraire.

Pensez-vous qu’il ne faut pas réduire les dépenses publiques puisque les prévisions de croissance ont été revues à la baisse ?

Au début, nous le savions. Cet après-midi, les deux ministres n’ont cessé de nous répéter que les choses avaient évolué depuis le vote du projet de loi de finances au Parlement : ce n’est pas vrai, car à cette époque-là on savait déjà qu’il n’y aurait pas 1,4% de croissance. Soit ils ont tort, et dans ce cas on peut supposer qu’ils ont aussi tort aujourd’hui avec leurs politiques économiques, soit ils ont élaboré un budget pour éviter certains débats qui nous ont fait croire que nous sommes de plus en plus favorables au changement écologique. pour l’éducation, la culture, etc., sachant qu’ils reviendraient sur ce budget quelques mois plus tard, et c’est exactement ce qui s’est passé. Je crois qu’il existe d’autres moyens de remédier à l’activité économique lorsque l’activité est en déclin : les États-Unis ont décidé d’abandonner le déficit parce qu’ils pensaient que la chose la plus importante était la croissance. Conclusion : La croissance est désormais au point mort entre les Etats-Unis et l’Europe, qui poursuit sa politique d’austérité. Lorsque vous réduisez les dépenses publiques, vous désamorcez l’un des incendies dont dépend l’économie. C’est une constante qui a toujours été vraie et ce gouvernement prend des risques avec cela. Deuxièmement, si nous voulons vraiment réduire le déficit, il existe peut-être un autre moyen que de réduire les dépenses publiques. Nous pourrions reprendre une partie des cadeaux fiscaux accordés à certains de nos concitoyens. Je pense à ceux dont les dividendes explosent depuis plusieurs années et qui pourraient apporter une grande contribution à cet effort : on ne leur demande rien, avec un enrichissement qui signifiera par rapport à ce que subit la majorité de notre population, vraiment indécent.

Que pouvons-nous faire si les cartons sont vides ?

Est-ce raisonnable quand on sait que le changement climatique menace de raccourcir la transition écologique de près de 3 milliards d’euros ? Par rapport aux générations futures, nous assumons une responsabilité bien plus grande que celle de décider si nous aurons un déficit plus élevé de 0,1 ou de 0,2 %. Est-il raisonnable que l’éducation nationale, partout dans le monde, hésite à réduire le nombre d’enseignants ou de personnes s’occupant des élèves handicapés ? Cela dépend de l’endroit où vous pointez le curseur. Ce pays a trop de besoins non satisfaits pour se concentrer prioritairement sur les déficits, d’autant plus que ceux-ci nous sont en réalité imposés par Bruxelles et non par une logique économique. Nous pourrions récupérer une partie des impôts distribués à ceux qui n’en ont pas besoin dans ce pays. Les cinq personnes les plus riches de France ont pu doubler leurs revenus depuis 2017 grâce à des cadeaux fiscaux ou à des avantages sur les revenus de placements. Il est possible de récupérer les quelques dizaines de milliards qui manquent au budget national, au lieu de les soustraire à l’éducation, à la transition écologique ou au logement. C’est une question de choix et ce gouvernement veut toujours faire en sorte que l’austérité se fasse sur le dos des travailleurs, des services publics, des dépenses publiques et de la cohésion sociale, et non sur le dos de ceux qui se sont indûment enrichis depuis plusieurs années. Ils ont annoncé qu’ils consacreraient 20 milliards d’euros de moins aux dépenses publiques l’année prochaine, 20+10 équivaut à 30 milliards : nous avons une politique d’austérité qui aura un impact sur la vie de chacun.

Politique

Grève des fonctionnaires : trois questions sur la rémunération des fonctionnaires

Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Près de 6 millions de travailleurs du secteur public devraient faire grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.

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Une banderole lors d'une manifestation CGT le 17 septembre 2020. (JAN SCHMIDT-WHITLEY/LE PICTORIUM / MAXPPP)

Le secteur public est en grève mardi 19 mars. Environ 5,7 millions d’agents de tous secteurs sont appelés à se mobiliser par les huit syndicats et réclament des augmentations générales de salaires. Les organisations regrettent l’absence de réponse du gouvernement. Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales après que des taux de 3,5 % et 1,5 % aient été convenus en 2022 et 2023.

Le matin, des rassemblements sont prévus devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, par exemple à Nantes, Besançon ou Cambrai. Malgré la rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à une proportion de grévistes moindre que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15 à 30 % de grévistes selon les secteurs).

1 Où sont les salaires des fonctionnaires ?

Selon les derniers chiffres de l’Insee, un fonctionnaire de la fonction publique perçoit en moyenne 2 431 euros net par mois, tous statuts confondus. Cependant, les salaires varient en fonction de plusieurs critères. Les fonctionnaires permanents gagnent environ 2 500 euros net par mois, tandis que les intérimaires gagnent par exemple un peu moins de 2 000 euros.

La rémunération des fonctionnaires eux-mêmes dépend des catégories. La catégorie A est la mieux payée, suivie des catégories B et C. Enfin, les salaires dépendent du lieu où travaille l’agent : la fonction publique de l’État est celle qui rémunère le mieux, avec un peu plus de 2 600 euros par mois, suivie par la fonction publique hospitalière. , à un peu moins de 2 600 euros. Les agents communautaires gagnent 2 000 euros net par mois.

Le service public territorial est aussi celui qui s’est le moins développé ces dernières années, faute de mesures spécifiques comme le Ségur de la santé.

2 Les salaires du secteur public ont-ils augmenté depuis 2021 ?

Pour tous les agents, il y a eu deux augmentations générales de 3,5% en 2022 et de 1,5% en 2023. Le ministère indique que les augmentations générales pour 2024 décidées l’année dernière s’élèveront à 6 milliards d’euros.

Mais compte tenu de l’inflation, ces augmentations ne suffisent pas aux syndicats. Ils demandent une nouvelle amélioration du point d’indice utilisé pour calculer les salaires des fonctionnaires et que les points soient répartis entre tous les fonctionnaires.

Les syndicats s’inquiètent également des économies de 10 milliards d’euros annoncées par Bruno Le Maire, dont 800 millions iront aux seuls services publics. Ils soulignent qu’il existe un risque que les départs à la retraite ne soient pas remplacés et qu’environ 70 000 postes dans le secteur public ne soient pas pourvus.

3 Y a-t-il une bataille de chiffres entre le ministère et les organisations syndicales ?

Le ministère veille à maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2022, grâce à 13,8 milliards d’euros dépensés en augmentations générales, mesures de salaires les plus bas ou primes spéciales.

Mais les syndicats rejettent ce diagnostic : « Tout cela se résume à une augmentation de la masse salariale, puis on divise par le nombre d’agents et on nous dit : ‘Tu vois, tu as gagné en pouvoir d’achat’. » décrypté Mylène Jacquot est secrétaire générale de la Fonction publique CFDT. Cependant, une augmentation de salaire, traduite pour les agents au niveau des femmes et des hommes, ne signifie pas nécessairement une augmentation de salaire pour les deux. De leur côté, les syndicats rappellent les chiffres de l’Insee, selon lesquels les salaires des salariés du privé ont augmenté deux fois plus vite que ceux des fonctionnaires entre 2011 et 2021.

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