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JO Paris 2024 : Pourquoi le Real Madrid peut refuser de libérer ses joueurs pour le tournoi olympique
La réglementation est certes frustrante, mais elle permet au Real Madrid de faire valoir ses droits. Le club madrilène a annoncé ce jeudi à la Fédération française de football (FFF) qu’il ne libérerait pas ses joueurs nationaux français pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Aurélien Tchouaméni, Eduardo Camavinga et Ferland Mendy sont inquiets. Ou peut-être même Kylian Mbappé si, comme prévu, il rejoint l’équipe espagnole en fin de contrat.
Mais pourquoi le Real Madrid peut-il faire cela alors que les clubs sont normalement obligés de libérer leurs joueurs lors des fenêtres internationales ? La réponse est simple : le tournoi olympique ne figure pas au calendrier de l’association internationale FIFA. Celui-ci est conçu en consultation avec les six confédérations continentales de football, l’Association européenne des clubs et la FIFPro (le syndicat international des joueurs). Les dates auxquelles sont prévus les matchs amicaux et officiels sont bloquées dans le calendrier. Durant ces périodes, les joueurs doivent être disponibles pour leur équipe nationale, comme c’est le cas lors de la Coupe du Monde, des Championnats d’Europe, de la Copa America, de la Coupe d’Afrique des Nations, etc.
« C’est très difficile d’enchaîner deux compétitions »
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ne sont pas inscrits au calendrier de la FIFA en 2024, tout comme ceux de 2021 à Tokyo et même avant. Au Japon, la France, qui avait perdu ses meilleurs joueurs suite à leur rachat par des clubs, a été éliminée dès la phase de poules. Noël Le Graët, alors président de la FFF, s’exprime dans le quotidien L’équipe : « Il faut absolument pouvoir sélectionner nos meilleurs joueurs, ce qui n’a pas été le cas. Je vais voir Gianni Infantino (le président de la FIFA) le plus tôt possible pour que les Jeux Olympiques deviennent une date FIFA. »
Un lobbying qui n’a visiblement pas porté ses fruits. Plusieurs éléments poussent les clubs à ne pas libérer leurs joueurs pour le tournoi olympique. Premièrement, les horaires sont très chargés. D’autant que les Jeux Olympiques suivent toujours l’Euro. En résumé, un joueur participant aux JO, obligé de prendre immédiatement un mois de vacances et de se préparer à nouveau, ne sera disponible pour son club qu’à la mi-septembre au plus tôt, soit six semaines plus d’un mois après le début des JO. Championnat des Jeux Olympiques.
Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France seniors (c’est Thierry Henry, le sélectionneur Espoirs qui dirigera l’équipe olympique), a évoqué la question en conférence de presse jeudi : « C’est très difficile sur le plan psychologique et physique à deux. des compétitions de cette nature sur un été, avec un championnat qui démarre derrière elles. (…) Les équipes à l’étranger sont-elles là pour penser à nous et aux Jeux Olympiques ? Non, ils pensent à leur équipe et à leurs joueurs, ce sera donc leur décision. »
Les clubs européens avancent également des arguments économiques pour ne pas libérer leurs joueurs. En été, des tournées de pré-saison ont lieu, souvent vers d’autres continents, où l’on peut gagner beaucoup d’argent. Ainsi, pour des raisons commerciales, il est de bon ton d’y faire venir les plus grandes stars.
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JO Paris 2024 : « Je ne m’arrêterai pas au premier non »… Thierry Henry combatif malgré la lettre du Real Madrid
A quatre mois des JO de Paris 2024, Thierry Henry poursuit son combat pour disposer des meilleurs joueurs disponibles pour la compétition. Le dernier épisode en date est une lettre du Real Madrid à la Fédération française de football, dans laquelle le club merengue annonce qu’il n’autorisera pas ses joueurs à participer aux JO de Paris l’été prochain.
Une réponse négative qui concerne Ferland Mendy et Eduardo Camavinga, mais qui ne mentionne pas Kylian Mbappé, comme nous l’évoquions ce vendredi, pour la simple raison que le capitaine des Bleus n’est pas (encore ?) un joueur du Real Madrid. Thierry Henry n’a pas éludé le sujet en conférence de presse ce lundi. « Je m’en doutais. Les clubs à l’étranger ne vivent pas la même situation que nous en France. Les clubs français seront là pour aider, mais pour les clubs étrangers c’est normal qu’il y ait ce non », a-t-il expliqué calmement.
« Beaucoup de noms qu’on aimerait avoir »
Mais le champion du monde 1998 ne lâche rien. « Je n’ai jamais arrêté la première fois pas. Nous verrons ce que nous pouvons faire. On va essayer de voir si on peut discuter, si on peut être reçu… Ce n’est pas facile. « Ce n’est pas dans un esprit défaitiste, mais la décision appartient toujours aux clubs », a rappelé l’entraîneur de l’équipe de France olympique.
Indécision qui oblige Thierry Henry à multiplier les possibilités de création de son groupe. « Il faut interroger un peu tout le monde. On ne sait pas quand ce sera un oui ou un non… Il est difficile de préparer quelque chose sans avoir de certitudes. Il y a des noms que nous aimerions, oui. Tous les noms, même (rires). Si le oui arrive et que le joueur change de club ou s’il y a un changement d’entraîneur, les choses pourraient changer. Il faut prévoir différentes situations », a-t-il expliqué.
Mais interrogé sur l’éventuelle absence de Kylian Mbappé et si ce serait une « catastrophe » pour les Jeux de Paris, Henry a d’abord proposé de « poser la question à Tony Estanguet » avant d’expliquer : « On ne sait toujours pas où il est ». Nous savons qu’il va partir, alors nous verrons ce qui se passera. Nous voulons avoir la meilleure équipe, mais nous n’avons aucune certitude. Tout le monde veut venir. Que ce soit possible… c’est un autre débat. »
« Comme c’est un rendez-vous Fifa, ça peut être compliqué pour moi, pour le joueur… » a-t-il poursuivi. Il suffirait que ce soit un. » Les idées du formateur sont bien claires quant aux profils qu’il souhaite intégrer dans son groupe : « Je sais exactement pour quels postes je veux recruter des personnes de plus de 23 ans. » Je garde les noms (rires). » Après cette réunion, il entamera des discussions avec les joueurs et les clubs concernés : « A partir du mois d’avril nous voyagerons (rires). »
A propos de Cherki : « Ne pas voir son nom sur la liste a dû lui faire mal »
Thierry Henry doit constituer une liste de 18 joueurs et 4 réservistes avant les matchs. En attendant, son groupe, que Rayan Cherki vient de rejoindre suite au forfait de Chotard et Rutter, doit affronter la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis les 22 et 25 mars à Châteauroux puis à Sochaux.
Quant aux Lyonnais, qui ont brillé face à Toulouse au lendemain de l’annonce d’une liste dans laquelle il ne figurait pas, Henry a lui aussi dû réagir : « Au moins il s’est réveillé », a-t-il dit. Il a concédé. Ne pas voir son nom sur la liste a dû l’énerver aussi, mais ça fait trois mois qu’il était censé y être irrité A Lyon ! Tout le monde aime Cherki quand il est bon, mais dans le football moderne, il faut être cohérent. »
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Fin de saison pour Bilal Coulibaly, victime d’une fracture du poignet droit
« La blessure, qui est traitée de manière conservatrice, s’est produite lorsque Coulibaly est tombé lors du match du 16 mars à Chicago. », a précisé son club sur les réseaux sociaux. La première saison en NBA reste une réussite pour le joueur de 19 ans, qui a joué en moyenne 27 minutes par match et récolté 8,4 points de moyenne.
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Voeckler et le casse-tête de la sélection pour les JO de Paris : « Je n’ai jamais donné ma parole à personne »
Lorsqu’il se rase, il ne pense pas forcément aux Jeux Olympiques de Paris, mais du moins lorsqu’il roule. Thomas Voeckler, l’entraîneur de l’équipe de France cycliste, avoue attendre avec beaucoup d’impatience l’échéance du samedi 3 août et la course en ligne dans les rues de Paris. Contrairement aux Championnats du monde, sa tâche risque de devenir plus ardue, surtout compte tenu du nombre de coureurs qu’il peut sélectionner, à savoir quatre seulement, dont l’identité sera annoncée le plus tard possible, le 5 juillet. Il explique la difficulté de sa mission.
Pensez-vous depuis longtemps aux jeux de course en ligne ?