Santé
Télétravail, attestation de déplacement… Le premier confinement a commencé il y a 4 ans
Le premier confinement « fête » déjà son 4e anniversaire. Comment c’était déjà ? Attestation d’exonération, télétravail, « apéro-zoom », footing pour prendre l’air… Cette mesure sanitaire exceptionnelle et inédite, pour endiguer l’épidémie de coronavirus qui déferlait sur l’Europe et la France, a évidemment marqué les esprits et bouleversé nos habitudes et pratiques. , dans la vie personnelle et professionnelle, dont certaines sont encore visibles aujourd’hui.
« Dès demain midi et pendant au moins 15 jours, nos déplacements seront fortement réduits. » Lundi 16 mars 2020, Emmanuel Macron s’est adressé à la Nation, annonçant les principes – sans toutefois les nommer concrètement – de ce qui allait devenir le premier confinement sanitaire en France. La France allait s’arrêter et ainsi plonger dans l’inconnu, dès le 17 mars, il y a quatre jours jour pour jour.
Le chef de l’État avait déjà annoncé quatre jours plus tôt la fermeture, jusqu’à nouvel ordre, des écoles. Deux jours plus tôt, samedi 14 mars, c’est cette fois le Premier ministre Edouard Philippe qui avait annoncé la fermeture, à partir de minuit, des bars, restaurants, cinémas et lieux publics, afin d’endiguer l’épidémie de coronavirus qui ravageait le pays. L’Europe et la France.
Quatre ans plus tard, le confinement est resté marqué dans les mémoires, à la fois par sa portée symbolique, du fait de la gravité sanitaire de l’époque, mais aussi par l’impact et les bouleversements qu’il a provoqué, dans les usages de la vie personnelle et professionnelle.
« Rester à la maison »
« Les rassemblements extérieurs, les réunions familiales ou amicales ne seront plus autorisés. Se promener, retrouver des amis dans le parc, dans la rue, ne sera plus possible », a déclaré Emmanuel Macron. En bref : restez chez vous. Cette assignation à résidence forcée contribuerait à résoudre les entreprises et les salariés au télétravail. Une pratique qui perdure encore aujourd’hui, plébiscitée par de nombreux Français, y voyant un gain de temps et de confort.
La plupart des pays du monde connaîtront un confinement, révélant des images impressionnantes de rues complètement désertes. Qui aurait pu imaginer voir des images de l’avenue des Champs-Elysées complètement déserte en plein jour ?
Mais si par nécessité il fallait s’aventurer dehors, dans une ambiance digne des productions hollywoodiennes post-apocalypse, les Français découvriraient l’existence du certificat d’exception.
La fameuse attestation dérogatoire
Les sorties autorisées par le gouvernement sont drastiques : courses, rendez-vous chez le médecin, travail si le télétravail n’est pas possible, activité physique, motif impérieux… « Chacune de ces sorties doit être motivée et justifiée. Vous ou votre employeur devez remplir une déclaration sur l’honneur justifiant vos sorties », prévient le ministère de l’Intérieur.
A l’heure actuelle et en raison de l’urgence, il n’y a pas encore de candidature. Alors pour ceux qui n’ont pas d’imprimante, la solution est « simple » : il faut recopier l’attestation et la justification à la main ! Car attention, les plus réticents à se mettre en difficulté risquent une amende de 135 €.
Dès le 25 mars, le gouvernement a serré la vis, constatant que certains Français ne semblaient pas comprendre les effets attendus d’un véritable confinement. Sur les réseaux sociaux, certains s’amusent de voir des personnes se découvrir une passion pour « courir », faire du jogging ou sortir leur chien sept fois par jour. Aussi, les déplacements brefs liés à l’activité physique ou à la marche ou aux animaux de compagnie sont limités à une heure par jour et dans un rayon maximum d’un kilomètre du domicile.
Pour les récidivistes, prévient le gouvernement. L’amende peut être portée à 375 € et jusqu’à 1 500 €.
Vidéo pour aider les confinés
Confinés chez eux, les Français s’approprient encore plus les codes d’Internet et communiquent comme jamais sur les réseaux sociaux, par vidéo. Certains expérimentent les « apéritifs Zoom » pour entretenir le lien social. Dans les immeubles, les habitants communiquent par les fenêtres et créent même des jeux entre voisins.
Surtout, c’est aux fenêtres des foyers que les Français se retrouveront pendant plusieurs semaines, à 20 heures, pour applaudir les soignants, en première ligne dans la gestion de la crise sanitaire.
Célébrités, acteurs, monde de la culture… Ils passent tous eux aussi en mode confinement et offrent alors au monde entier, toujours via les réseaux sociaux, leur intimité et leur foyer. Les émissions télévisées sont même délocalisées chez certains présentateurs.
Le confinement prendrait fin le 11 mai 2020, soit 1 mois et 25 jours… Avant qu’un deuxième ne soit décrété, toujours par le Président, à partir du 29 octobre de la même année.
Santé
Sida : malgré sa gratuité en pharmacie, les jeunes abandonnent le préservatif pour des raisons financières
De plus en plus de jeunes n’utilisent pas de préservatifs lors des relations sexuelles en raison de contraintes financières. Toutefois, les préservatifs sont gratuits en pharmacie pour les moins de 26 ans en pharmacie. Un dispositif qui existe depuis janvier 2023 mais qui reste encore mal connu.
Ce sont des chiffres « inquiétants » pour le Sidaction : 64% des jeunes déclarant au moins un rapport sexuel dans l’année n’ont pas utilisé de préservatif selon une étude de l’association de lutte contre le sida publiée ce lundi, à quelques jours du Week-end Sidaction. (22, 23 et 24 mars) qui marquera les 30 ans de la création de l’association. Et parmi ceux qui n’utilisaient pas de préservatif, seuls 36 % faisaient un test de dépistage du VIH avant d’avoir des relations sexuelles.
Pour expliquer l’absence de préservatifs, de plus en plus de jeunes invoquent des raisons financières : 13% expliquent le non-utilisation de la protection par le prix, contre 5% en 2018 alors même que la gratuité est garantie pour les préservatifs. moins de 26 ans en pharmacie.
Mais pour certains, présenter sa carte Vitale au pharmacien est un acte trop formel même si cela évite de payer une dizaine d’euros la boîte : « On a un peu honte de demander, on préfère les caisses automatiques », avoue au micro de RMC un étudiant.
« Nous sommes tenus au secret médical » rappelle Eric Myon, secrétaire général du Syndicat national des pharmacies de France. « Quand je regarde les sorties de préservatifs soutenues, nous sommes à moins d’une boîte par jour. C’est trop peu quand on a plusieurs jeunes qui passent chaque jour et qui pourraient être sensibilisés. Il serait logique qu’«on puisse en distribuer un peu plus pour assurer une bonne prévention», estime-t-il.
« Nous manquons d’informations »
Il faut communiquer davantage, estime Florence Thune, directrice générale du Sidaction : « Il faut vraiment compléter cette évolution de la gratuité par un arsenal d’autres mesures, qui c’est rappeler que cette épidémie est toujours là. Les jeunes nous disent que ils ne s’inquiètent pas de la fin du VIH, c’est pourquoi ils n’utilisent évidemment pas de préservatifs », déplore-t-elle.
« Nous manquons d’informations, il n’est plus possible que les jeunes d’aujourd’hui ne sachent pas où aller pour se faire tester », prévient Florence Thune.
5 000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année en France. «C’est toujours trop», dit-elle.
Depuis janvier 2023, les préservatifs sont gratuits en pharmacie pour les moins de 26 ans, sur simple présentation d’une carte Vitale voire d’une carte d’identité.
Pour faire un don à Sidaction : appelez le 110 ou rendez-vous sur le site Internet sidaction.org
Santé
Des médecins cubains à Guingamp pour sauver l’hôpital public ? L’ARS donne son feu vert
L’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne n’est pas opposée à l’arrivée de médecins cubains dans les Côtes-d’Armor, selon le président de l’agglomération Guingamp-Paimpol, Vincent Le Meaux. Ce dernier aura également rendez-vous au ministère de la Santé le 28 mars.
Ce projet serait une première en France. Ce lundi 18 mars, Vincent Le Meaux, président de l’agglomération Guingamp-Paimpol, a déclaré sur RMC que rien ne s’opposait à l’arrivée de médecins cubains dans les Côtes-d’Armor.
« Ils sont prêts sous le régime Padhue (praticiens qualifiés hors UE, ndlr), ce qui fait que ces médecins relèveraient du statut français d’interne en médecine. Vient ensuite une certification de deux ans », explique-t-il à RMC.
« Cela a été confirmé par l’ARS. Maintenant, le ministère doit nous confirmer la procédure. Interrogée, l’Agence régionale de santé de Bretagne n’a pas encore répondu.
« Les praticiens cubains, comme tous les praticiens diplômés hors Union européenne (Padhue), sont bien sûr les bienvenus à condition qu’ils s’engagent dans une procédure d’autorisation d’exercice », précise toutefois l’ARS Bretagne à Ouest de la France le 11 mars.
Par ailleurs, le président de l’ordre des médecins des Côtes-d’Armor s’oppose farouchement au projet, défendant sa profession.
Rendez-vous le 28 mars au Ministère de la Santé
Pour rappel, des élus locaux, des syndicats, des représentants des médecins ainsi que le comité de défense de l’hôpital et le directeur de l’hôpital ont discuté de cette collaboration avec l’ambassadeur cubain en France, Otto Vaillant, il y a un mois.
L’agglomération de Guingamp-Paimpol avait invité le diplomate, car elle était consciente de « la possibilité d’envoyer des médecins cubains à travers le monde pour aider aussi bien dans l’urgence que dans la durée », a expliqué son président Vincent Le Meaux lors d’une conférence de presse à l’issue de cette rencontre. , évoquant « un besoin de santé sur nos territoires ».
« Si Cuba peut nous aider, ce sera très bien », a-t-il poursuivi.
« Nous aimerions tout d’abord faire venir des obstétriciens et des sages-femmes, car notre maternité est suspendue depuis plusieurs mois et c’est vraiment indiciblement triste », a ajouté Virginie Le Thuaut, co-secrétaire de la CGT à l’hôpital de Guingamp.
« Il y a encore des accouchements au bord des routes depuis la suspension de la maternité… », déplore-t-elle.
Et pour cause, la maternité de Guingamp, menacée de fermeture depuis des années, a obtenu un sursis en 2018 à la demande d’Emmanuel Macron, après une forte mobilisation de la population. Mais depuis avril 2023, les livraisons y sont suspendues, faute de personnel soignant en nombre suffisant.
Pour concrétiser ce projet, le président de la communauté se réunit le 28 mars au ministère de la Santé. À suivre.
Santé
Les secrets diététiques des meilleurs sportifs français
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ENQUÊTE – Au centre de formation très performant de l’Insep, la nutrition est une affaire très sérieuse. Le Figaro regardé ce qui se passait dans les assiettes des champions.
«Comment manger équilibré lorsque vous êtes en déplacement ? Comment éviter les collations déséquilibrées en salle de sport pendant les compétitions ? » Charline Courtois, diététicienne, interpelle la dizaine de personnes très attentives qui se trouvent devant elle. Ce soir, un entraînement collectif s’adresse aux tireurs de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (Insep). Il faut trouver des solutions adaptées à ces sportifs, qui voyagent souvent à l’étranger et qui, du fait des compétitions qui durent toute la journée, se nourrissent avec ce qu’ils trouvent sur place. « On ne peut pas dire que le sandwich jambon-beurre soit très adapté. Nous leur suggérons donc de faire appel aux plats lyophilisés. Ils sont faciles à transporter et permettent d’avoir une alimentation équilibrée. Il suffit d’une bouilloire et d’eau pour les reconstituer sur place. » explique Charline Courtois.
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